Printemps des Poètes

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       Vendredi soir, lecteur, nous avons profité, à Pexiora, d’une manifestation organisée partout en France : Le Printemps des Poètes.

       Grâce à notre médiathèque, nous avons eu la chance de pouvoir écouter les poèmes qui ont été primés lors de ce concours dans notre région. Le sujet imposé était : Couleur Femme. Quatre catégories étaient à départager : les adultes, les adolescents, les enfants et les groupes.

       J’ai eu envie de te faire partager ce moment avec le  premier et le deuxième prix adulte, qui te montreront à quel point le choix fut difficile pour le jury, un même sujet pouvant être abordé de façons si différentes.

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Les portes bleues


Derrière les portes bleues
Il y avait naguère
Des coussins de soie d’or
Des bracelets d’argent
De noirs regards de khôl
Et des lèvres grenade
Des effluves de musc
Des mystères de femmes

Mais de ces portes bleues
Il ne reste que cendres
L’argent des bracelets
En acier s’est changé
Et les femmes encloses
En leurs robes-grillages
Ne sentent plus le musc
Mais la honte et la mort

Entre faim froid et peur
Elles ont le choix des larmes …

Derrière nos portes bleues
Faisons silence un peu
Pour les femmes Afghanes

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Un seul sens vous manque …


                       Je peux toucher sa main, l’étreindre plus ou moins fort ;
                       Respirer le parfum dont elle couvre son corps ;
                       L’entendre minauder, murmurer des mots doux ;
                       Sur ses lèvres m’attarder, en savourer le goût …

                       Quant à la contempler, cela m’est impossible !
                       Je souffre de cécité et rien ne m’est visible …
                       J’imagine, je devine, j’éprouve des sensations ;
                       Les couleurs me fascinent mais ne sont qu’abstractions !

                       Elles habillent la nature et les êtres humains ;
                       Elles donnent de l’allure et peuvent rendre divin(s) …
                       Ce qui compte pourtant, ce n’est pas l’apparence,
                       Ni ce que l’on prétend, mais bien ce que l’on pense !

                       De vue je suis privé mais derrière mes lunettes 
                       J’arrive à distinguer d’un cœur s’il est honnête ;
                       Et si je goûte tant la présence féminine,
                       Ce n’est pas seulement parce que j’aime sa cuisine …

                       D’une femme j’apprécie la beauté intérieure,
                       Et point ne me soucie de connaître sa couleur ….
                       La teinte importe peu, haut et fort je le clame :
                       Il n’est pas que les yeux pour apprécier ces dames !

fillette au cœur34609310

Au revoir

5 comments

  1. quaquie dit :

    c’est vrai qu’ils sont aussi beaux et émouvants l’un que l’autre. J’aurais du mal à choisir
    bonne journée ma belle

  2. EVELYNE40 dit :

    Bravo aux deux auteurs !
    Difficile en effet de dire lequel on prelère mais combien on peut se mettre dans le sujet, hélàs.
    Bises à tous

  3. waurzyczka dit :

    Des larmes aux yeux, me sont venues
    Il est vrai qu’émotive je suis
    Et ce depuis l’enfance.
    Que voici un joli poème qui m’a tant émue
    sensible je suis, sensible je fus.
    En vieillissant, mon audition diminue
    mais mon cœur perçoit toujours
    les beaux messages d’amour.
    Amicalement
    amw