Archive for 27 novembre 2010

Grande Histoire et petites histoires

bonmatin-humour

 

   

      La prochaine fois que tu te laveras les mains lecteur et que tu trouveras la température de l’eau pas vraiment agréable, aie une pensée émue pour nos ancêtres… Voici quelques faits des années 1500 :

  La plupart des gens se mariaient en juin, parce qu’ils prenaient leur bain annuel en mai, et se trouvaient donc encore dans un état de fraîcheur raisonnable en juin. Mais évidemment, à cette époque, on commençait déjà à puer légèrement, et c’est pourquoi la mariée tentait de masquer un tant soit peu son odeur corporelle en portant un bouquet. C’est à cette époque qu’est née la coutume du bouquet de la mariée.

  Pour se baigner, on utilisait une grande cuve remplie d’eau très chaude. Le maître de maison jouissait du privilège d’étrenner l’eau propre; suivaient les fils et les autres hommes faisant partie de la domesticité, puis les femmes, et enfin les enfants. Les bébés fermaient la marche.
  A ce stade, l’eau était devenue si sale qu’il aurait été aisé d’y perdre quelqu’un… D’où l’expression « Jeter le bébé avec l’eau du bain » !
gif-anime-bebe.gif
  En ces temps-là, les maisons avaient des toits en paille, sans charpente de bois. C’était le seul endroit où les animaux pouvaient se tenir au chaud. C’est donc là que vivaient les chats et les petits animaux (souris et autres bestioles nuisibles), dans le toit. Lorsqu’il pleuvait, celui-ci devenait glissant, et il arrivait que les animaux glissent hors de la paille et tombent du toit. D’où l’expression anglaise « It’s raining cats and dogs ».

  Pour la même raison, aucun obstacle n’empêchait les objets ou les bestioles de tomber dans la maison. C’était un vrai problème dans les chambres à coucher, où les bestioles et déjections de toute sorte s’entendaient à gâter la literie. C’est pourquoi on finit par munir les lits de grands piliers afin de tendre par-dessus une toile qui offrait un semblant de protection. Ainsi est né l’usage du ciel de lit.

 

lit-a-baldaquin.gif

  A cette époque, on cuisinait dans un grand chaudron perpétuellement suspendu au-dessus du feu. Chaque jour, on allumait celui-ci, et l’on ajoutait des ingrédients au contenu du chaudron. On mangeait le plus souvent des légumes, et peu de viande. On mangeait ce pot-au-feu le soir et laissait les restes dans le chaudron. Celui-ci se refroidissait pendant la nuit, et le cycle recommençait le lendemain. De la sorte, certains ingrédients restaient un bon bout de temps dans le chaudron…

  Les plus fortunés pouvaient s’offrir des assiettes en étain. Mais les aliments à haut taux d’acidité avaient pour effet de faire migrer des particules de plomb dans la nourriture, ce qui menait souvent à un empoisonnement par le plomb (saturnisme) et il n’était pas rare qu’on en meure. C’était surtout fréquent avec les tomates, ce qui explique que celles-ci aient été considérées pendant près de 400 ans comme toxiques. Le pain était divisé selon le statut social. Les ouvriers en recevaient le fond carbonisé, la famille mangeait la mie, et les hôtes recevaient la croûte supérieure, bien croquante.

 

le-painf.jpg

  Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des gobelets en plomb. Cette combinaison mettait fréquemment les buveurs dans le coma pour plusieurs jours! Et quand un ivrogne était trouvé dans la rue, il n’était pas rare qu’on entreprenne de lui faire sa toilette funèbre. Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine, où la famille s’assemblait pour boire un coup en attendant que l’olibrius revienne à la conscience. D’où l’habitude de la veillée mortuaire.

  La Grande-Bretagne est en fait petite, et à cette époque, la population ne trouvait plus de place pour enterrer ses morts. Du coup, on déterra des cercueils, et on les vida de leurs ossements, qui furent stockés dans des bâtiments ad hoc, afin de pouvoir réutiliser les tombes. Mais lorsqu’on entreprit de rouvrir ces cercueils, on s’aperçut que 4 % d’entre eux portaient des traces de griffures dans le fond, ce qui signifiait qu’on avait enterré là quelqu’un de vivant. Dès lors, on prit l’habitude d’enrouler une cordelette au poignet du défunt, reliée à une clochette à la surface du cimetière. Et l’on posta quelqu’un toute la nuit dans les cimetières avec mission de prêter l’oreille. C’est ainsi que naquit là l’expression « sauvé par la clochette ».

 

cloche.gif

Qui a dit que l’Histoire était ennuyeuse ?

Changeons complètement d’univers et de registre …

Joli panneau n’est-ce pas ?  Ah ! les joies de l’orthographe ……..

 

Sur-deux-filles.jpg

 

Nouveau changement, mais un sujet inépuisable : les “relations” homme/femme …

 

050610-symboles-sexe


Un Italien raconte à ses amis :

– Hier soir, j’ai massé ma femme avec de l’huile aromatique, puis on a fait l’amour tellement intensément qu’elle a hurlé pendant cinq minutes !
Le Français qui entend ça répond :
– Oui, pas mal ! Hier soir, moi aussi, j’ai massé ma femme avec du beurre aromatique. Après, on a fait l’amour tellement fort qu’elle a hurlé pendant 15 minutes !
Le Belge intervient à son tour :
– Moi, je l’ai massé avec du chocolat. Ensuite on a fait l’amour et elle a hurlé pendant 3 heures !
Les deux autres, curieux et stupéfaits :
– Comment as-tu fait pour qu’elle hurle pendant trois heures ?
– J’ai essuyé mes mains sur les rideaux ! … 
 

  chocolat dy4hnlht

 

Tu veux continuer ? Alors en voilà une ou deux déposées par Domi ….

Je lui en laisse la totale responsabilité.

 

C’est un gars qui demande à sa femme ce qui lui ferait plaisir comme cadeau pour fêter leur Saint-Valentin.
– Qu’est-ce que tu dirais d’un manteau de fourrure ?
– Bof…
– Et si je te payais un coupé sport ?
– Non, non …
– Que dirais-tu d’une résidence secondaire à la montagne ?
– Non merci…
Alors le gars déclare forfait et lui demande :
– Bon, allez, dis-moi ce que tu veux directement, on ira plus vite.
– Je voudrais divorcer
– Aie ! Je n’avais
pas prévu de dépenser autant … 

  

billet-banque


Ce matin-là, au petit déjeuner
, un médecin et sa femme avaient une discussion orageuse.

En sortant de la maison, le médecin lance à sa femme :
– En plus, tu es minable au lit !
Vers l’heure du midi, le médecin commence à avoir des remords et décide de téléphoner à sa femme pour faire amende honorable.
Après plusieurs sonneries, sa femme répond, à bout de souffle.
– Pourquoi as-tu pris autant de temps à répondre, demande le médecin et pourquoi es-tu aussi essoufflée ?
– J’étais au lit.
– Qu’est-ce que tu faisais au lit à une heure pareille ?
– Je demandais l’avis d’un autre médecin …..  

l-amour-aveugle.jpg

Merci à Dom pour les images de ce jour.

 

 

pomme rire pmfmsmbx

signature

Exposition La Vache qui Rit

   

 

Vache-qui-rit.jpg

 

Photo de La Wachkyrie, 1921, par Léon Bel
Les Arts Décoratifs, Paris

 

 

          Qui ne connaît pas la célèbre “Vache qui rit” de la fromagerie Bel ? Qui n’a pas, au moins une fois, mangé ou utilisé une de ces petites portions de fromage au cours de sa vie ? Tu y as sûrement succombé un jour ou l’autre toi aussi lecteur.

      Et bien, une artiste plasticienne, Edith Raymond, a eu l’idée de joindre le fromage avec le fil et les aiguilles. Sur ce thème original, l’artiste a demandé à des brodeuses de tous pays de créer un ouvrage de 30 cm sur 30 cm en laissant toute liberté à chaque “ouvrière” quant à la technique et au développement du sujet.

      Voici quelques unes des réalisations. En premier, le carré réalisé par l’organisatrice puis celui de Smaranda qui donne un récapitulatif très complet de cette manifestation sur son blog  

 Le petit patch de Smaranda   

 DSC04857.JPG  

vache-qui-rit--expo.JPG   

         Les blocs ont été rassemblés par 9 et accrochés sur un fond blanc. Je t’en présente quelques uns et tu iras découvrir les autres sur le blog de Smaranda.
En cliquant sur chacune de ses photos , tu auras la possibilité de les voir en grand format, ce que je ne peux faire ici.

 

DSC04402.JPG   

DSC04410.JPG  

DSC04442.JPG  

106 brodeuses ont répondu à cette invitation et ont envoyé 163 carrés !!!

La maison Bel présentera cette expo dans ses locaux .


Je sais que tu pourras la voir très prochainement, lecteur, à :


Lons le Saunier du 4 au 31 décembre 2010,

à La Maison de la Vache qui Rit.

 

Gilet.JPG  

C’est vachement bien non ?

 

xpd9clkb