Si tu es un tant soit peu attentif à la lecture de ce blog, lecteur du vendredi, tu es au courant que ta blogueuse attitrée est dans le milieu agricole. Et qu’entre autre production, nous sommes actuellement en pleine récolte de melons. Je m’occupe de la vente quotidienne à la ferme, et je ne suis donc pas le matin dans la melonnière pour cueillir.
Comme la terre est basse et mon dos chatouilleux, je ne m’en plains pas vraiment !!!
Mais il y a quelques jours je l’ai quand même un peu regretté quand mon grand fiston m’a montré les photos qui suivent.
Je t’explique en détails : les ramasseurs ont un long bâton à la main pour écarter les feuilles et chercher les melons mûrs qui se cachent dessous. Il leur évite de se baisser inutilement. Hors Mathieu, pendant sa cueillette, n’a pas trouvé un melon mais ceci :
Tu vois comme moi ces deux oreilles qui pointent au dessus du bâton ? Non, tu ne rêves pas, c’est bien un lièvre qui était au gîte et n’a pas bougé d’un poil lorsque les autres personnes sont venues l’admirer. Il s’est laissé photographier comme une star.
Personne n’a essayé de le toucher. Et notre lièvre est resté ainsi tapi bien à l’ombre des grandes feuilles de melons. Il en a même peut être profité pour en entamer un s’il l’a trouvé à son goût………. Si si, ça arrive.
Voilà un des grands plaisirs de la vie des champs, pouvoir observer les animaux en toute liberté, dans leur milieu naturel. Ce lièvre était peut être un frère de celui qui, il y a quelques jours, est venu gambader comme un fou sur la pelouse du jardin, devant nos fenêtres pendant au moins 10 minutes, au nez et à la barbe de nos chiens qui l’ont laissé faire sans broncher !
Tu as vu aujourd’hui lecteur, pas de broderies ou autres histoires de fil. Ce sont presque les vacances ! C’est du bucolique, du vrai, du fin fond de nos campagnes, du qui colle à la semelle des chaussures, là où tu peux rrrrrrrrrouler le rrrrrrr et bien écraser le eeeeeeee.