Et bien oui, lecteur de ce blog hautement intellectuel ( et pourquoi pas ? ), il m’a fallu beaucoup, mais vraiment beaucoup de recherches pour te trouver un boutis en rapport avec notre oeuf de concours. Et cette fatigante recherche a justifié une bonne soirée de repos, ce qui t’explique l’absence d’article hier ……….
Voici donc la chose et le site sur lequel elle est exposée. C’est une simple poulette picorant allègrement, accompagnée par son poussin, mais elle a le mérite d’être, car l’oeuf et ses dérivés ne sont pas franchement des sujets très boutis. Profites-en donc bien car je pense qu’elle sera seule et unique. Mais si elle suffit à ton inspiration future, je n’aurai pas travaillé pour rien (je …. enfin F .)
Encore une toquée du fil et des aiguilles à qui aucune technique ne fait peur, du point de croix à la dentelle aux fuseaux, sans oublier le patch, le boutis et j’en passe. Un beau moment à passer en sa compagnie en visitant son blog.
Un additif sans rapport avec notre sujet mais avec le dernier terme breton employé. Il faut bien que je t’ouvre un peu l’esprit, lecteur passablement inculte (aïe ! Je vais me faire des amis aujourd’hui ….)
Gilles Ménage écrit dans son Dictionnaire éthymologique de la langue françoise (1750) à l’article baragouin :
J’ai cru autrefois qu’il venait du mot bas-breton bara qui signifie du pain & de celui de guin qui signifie du vin. Mais je ne doute plus que baragouin n’ai été fait de barbaracuinus, diminutif de barbaracus.
Le terme barbare vient du latin barbarus, lui-même emprunté au grec. Il est formé à partir d’une onomatopée qui évoque le bredouillement. Il désignait ceux qui ne parlaient pas le grec, l’étranger qui a un langage grossier (toute langue paraît grossière à celui qui ne la comprend pas). La forme en -acus est un augmentatif et en -inus, un diminutif.
En breton, baragouiner se dit gregachiñ, littéralement : parler grec (greg).
gregach : grec, baragouin.
Ce qui semble incompréhensible n’est cependant pas forcément barbare !