C’est à se demander, lecteur, si le printemps ne s’est pas fait la malle ces derniers jours ? Oh, je sais bien que nous avons encore besoin de pluie, le déficit est encore important et mon agriculteur de mari me le répète assez souvent ! Mais quand même, entre deux orages, nous pourrions retrouver notre ciel bleu ……. Nos voisins Belges m’ont dit qu’en déménageant cette année dans le midi, ils ne pensaient pas avoir fait suivre aussi dans leurs bagages, le temps de chez eux .
Alors pour nous rappeler que nous avons bien changé de saison, je t’ai fait quelques photos, entre deux éclaircies, d’un vieux poirier, roi de notre ancien jardin potager. Planté paraît-il par mon grand-père, il a maintenant toute la place qu’il souhaite pour étendre sa ramure. Son vieux tronc tout tordu et tout penché lui donne l’apparence d’un bonsaï géant.
Il nous offre presque chaque année une récolte abondante de petites poires très dures et que nous mangeons souvent cuites au vin. Chez nous, nous appelons ces poires des “pérots” (prononcer toutes les lettres !!!).
Voici donc sa Majesté, le poirier de mon grand-père.
Le motoculteur à gauche du tronc te donne un peu l’échelle de l’arbre.
Il est beau n’est-ce pas ?
Mes photos ne sont pas terribles, il faisait assez gris lorsque j’ai pensé à les prendre. Et heureusement que je n’ai pas attendu à hier parce que cela aurait été pire encore !
Par contre nos canards sauvages, qui vivent à l’année sur une marre tout près de la maison, sont très heureux de ce temps. Ils profitent de chaque pluie pour se promener sur notre pelouse à la recherche d’escargots et d’insectes dont ils raffolent. Messieurs surveillant toujours ces Dames, et il y a toujours un mâle pour veiller et alerter la troupe entière à grands cris, lorsqu’il estime qu’il y a danger.
Je n’ai pas pu m’approcher plus, car malgré le garde manger que nous leur fournissons régulièrement, ils demeurent assez craintifs. Durant la période de grand froid et de neige que nous avons eue fin janvier / début février, notre effectif avait doublé ! Certains nouveaux venus avaient découvert chez nous le gîte et le couvert qui leur assuraient des lendemains plus confortables Mais aux beaux jours, ils s’en sont allés retrouver leurs espaces habituels.
A gauche le surveillant général toujours en alerte !
Il n’y a là que la moitié de l’effectif.
Avec ces quelques photos campagnardes et bucoliques, je te souhaite lecteur une bonne semaine à venir. Inutile d’aller voir la météo sur ta chaîne habituelle, je peux déjà te dire qu’elle n’annonce pas du soleil ……
Gene