La passion au bout des doigts, le NOUVEAU blog !!!

 

 

 

Voici la suite de notre mardi touristique avec Tchatche et Petits Points.

Nous allons  visiter les ateliers présentés à côté du musée, chacun dans un batiment en pierre et équipés de bancs pour notre confort,  avec chacun un animateur spécialisé qui nous a expliqué le comment et le pourquoi de tous ces métiers plus ou moins disparus, du moins à cette échelle là.

Nous avons commencé avec la forge, son animateur  nous a parlé de toute l’utilité de cette fonction jusqu’à il y a peu dans les villages. Le forgeron ferrait les animaux, forgeait les chaines, les clous, réparait tous les outils, et bien avant, fabriquait les armes, côtes de mailles et autres armures pour partir à la guerre. C’était l’artisan majeur de chaque village. Le bruit régulier de la frappe sur l’enclume était naturel comme le son des cloches en ces temps là lecteur.

 

 

Nous avons aussi visité l’atelier du sabotier, métier qui au départ était en fait une activité familiale, puis qui s’est spécialisée au fur et à mesure de l’augmentation de la demande, et puis de l’arrivée des machines.
Le choix du bon bois, les outils spécifiques, la manière de faire, les différentes formes et décors des sabots, nous savons tout maintenant de A à Z.

 

 

La première machine “industrielle” !

 

 

 

Le boulanger nous a ensuite accueilli devant son four à bois, expliquant en détail l’importance du pain jusqu’à il y a quelques années dans l’alimentation humaine, son ancienneté, la spécificité du levain naturel et la façon de faire tout à la force des bras.
Une mention spéciale pour cet animateur qui nous a parlé de “Mémé”, de son mode de vie il y a des années, de tous ce qui a disparu depuis avec un talent et un humour hors du commun. 

 

 

 

 Photo Google

 

Ensuite passage chez le fabricant de peignes en véritable corne. Un savoir faire qui se perd puisqu’ils sont actuellement très peux nombreux en France à exercer encore ce métier. Leur site ICI.

Pas de photos personnelles dans cet atelier un peu sombre, mais de nombreux achats …….

 

 Photo Google

 

 Photo Google

 

Mais je crois que pour tout le monde la visite la plus impressionnante fut celle à la forge à martinet, celle qui donna il me semble le nom à ce grand site, et qui remonte à plus de 600 ans pour sa création, sans beaucoup changer depuis. On y a forgé de grosses pièces à ces débuts pour se spécialiser ensuite dans la fabrication d’outils pour l’agriculture.

Elle a été classée par les monuments historiques en 1993 et est en parfait état de fonctionnement.

C’est la force de l’eau qui actionne une roue pour mettre en marche le martinet, cet énorme marteau de 400 kg, guidé par une personne suivant le rythme imposé par celui qui tient la pièce à former.

Des explications et un travail (assourdissant) qui nous ont passionné.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lecteur, tu as là un article qui présente Philippe, celui qui nous a parlé de ce lieu avant tant de force et qui en explique toute son histoire.
Je t’ai même trouvé une vidéo qui va te donner presque l’impression d’y être, avec le bruit et l’accent ! Clic ICI

 

Après toute ces visites, nous avons continué par Les Ages de la Vie,  l’histoire de la vie ariégeoise contée par Batistou qui nous transporte 100 ans en arrière par son récit à son arrière petite fille, avec tous les événements majeurs ayant marqués son existence.
Avant d’entrer, quelques outils ménager qui nous disent quand même : vive le progrès. 😉
Qui de nos jours n’a pas sa machine à laver le linge automatique  ? 

 

 

 

 

Quelques photos de cette reconstitution.

 

 

 

Fin de ce long article aujourd’hui pour toi lecteur. J’espère qu’il t’aura donné l’envie d’en savoir plus sur ce lieu exceptionnel, et peut être de le mettre au programme de tes prochaines balades en terres ariégeoises.

Demain nous terminerons par ce qui fut la dernière étape pour nous, l’exposition de patch.

 

 

Gene

 

 

 

 

 

 

 

Décidément, l’envoi des mails vous annonçant le nouvel article pose toujours problème, encore plus d’une centaine de personnes qui n’ont rien reçu … Pardon pour celles et ceux à nouveau pour qui cela fera doublon mais je dois tout ré-envoyer vers les abonnés.

C’était la semaine dernière et je t’en avais parlé le jour même ICI lecteur.

Tchatche et petits points a réuni une grande partie de ses membres et nous sommes parties en bus pour l’Ariège, visiter les Forges de Pyrène. Cétait une (super) idée de Marie-Françoise qui n’habite pas trop loin et que nous avons d’ailleurs pris en route en passant devant chez elle. Cette visite était jumelée avec une manifestation sur le même site, organisée par Ariège Patchwork, que nous a proposé Joelle Ariégeoise elle aussi et qui fait partie de ce club comme du notre.

Etant partis un peu en avance sur notre horaire, notre chauffeur nous a proposé de nous arrêter avant pour voir l‘Eglise rupestre de Vals et ICI.
Quelle bonne idée !

 

 Photo Google

 

 

En voici quelques photos, le ciel était un peu gris ce matin là, mais qu’importe, le lieu est magnifique et cette église dans la roche est exceptionnelle. Elle est entretenue par une équipe de bénévole à qui nous tirons notre chapeau.

Un petit musée malheureusement fermé, explique l’histoire de l’église. “Les amis de Vals” s’en occupent et militent pour faire connaître ce lieux, pour recueillir quelques “sous” qui contribuent au financement des travaux toujours nécessaires.

 

 

 

 

J’ai essayé de photographier le panneau explicatif à l’entrée mais avec mon téléphone, ce n’est pas lisible  🙁 . Le mieux est d’aller voir les sites que je te signale au début de cette page pour en savoir plus. Et il y a de plus jolies photos que les miennes.

 

 

 

 

Le clocher qui ressemble presque à un donjon …

 

 

  

Le petit village est parfaitement entretenu, un havre de paix loin des grandes routes et qui vaut le détour lecteur. Malgré le nombre important de visiteurs en été, ce n’est quand même pas là que tu vas te faire marcher sur les pieds……..

 

 

 

Après cet arrêt bucolique, nous avons repris la route vers Foix, et plus exactement Montgaillard. Peu d’entre nous connaissaient ce lieu et nous n’avons vraiment pas regretté notre découverte. 

Niché dans la verdure avec un cours d’eau qui le traverse, ce musée avec ses abords parfaitement entretenus sous le soleil, c’est un vrai plaisir. Il va te manquer lecteur le bruit de l’eau qui court sur les galets et le chant des oiseaux qui nous ont accompagné toute la journée.

 

 

 

Une vue d’une partie des bâtiments extérieurs , dont je te montrerai le contenue plus tard, et qui jouxtent le musée en lui même. 

 

 

 

Une belle collections de charrettes anciennes de tous modèles.

 

 

 

Mais revenons à notre première visite de la journée, le musée des Anciens Métiers, avec sa collections 125 métiers et plus de 6 500 outils d’autrefois.
Certaines photos que j’ai prises sont un peu justes en netteté. Heureusement Odile m’a fait passer les siennes, et toutes celles de bonne qualité pendant cette visité ariègeoise sont issue de son appareil Merci de ce partage Odile.

 

Un panneau accompagne chaque métier , le décrit et explique les divers objets présentés quelques fois sous vitrines, quelques fois sans protection.

Je t’ai choisi parmi tous ceux que nous avons vu, seulement 2 activités lecteur  :  la broderie bien sûr, et une autre activité de luxe à l’époque mais indispensable à l’élégance de ces dames : la ganterie. Mais crois moi, il y en a bien d’autres …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons passé là près de 2 heures sans voir passer le temps, mais l’horloge tournait et nous nous sommes retrouvées au restaurant du site, autour d’une bien longue tablée.

 

 

 

 

Un très bon repas, au menus local dont je ne présente qu’une partie des hors d’oeuvre ……

 

 

 

Voilà pour aujourd’hui, jeudi je te montrerai lecteur les ateliers grandeur réelle qui nous ont été présentés par des animateurs passionnés, ainsi que quelques autres photos.
Nous terminerons vendredi avec l’exposition de Patchwork.

 

 

Gene