Pendant que tu liras ces lignes lecteur, moi je serai au soleil d’Espagne (enfin, j’espère) depuis jeudi avec quelques croixpinettes du club.
Pourquoi l’Espagne ?
Parce qu’il y a un salon du patch et des expositions à Sitges à 1 heure après Barcelone. Et pour nous sudistes, cela ne fait pas si loin que ça, surtout en y restant 2 ou 3 jours.
Nous y avions été l’an passé, et nous y retournons avec plaisir ce mois ci.
J’ai donc préparé et programmé mes articles depuis jeudi , ce qui t’expliquera que les commentaires ne soient pas validés jusqu’à ce soir, fin d’après-midi où je devrais être de retour au bercail.
En attendant ces quelques petites histoires t’aideront peut être à bien préparer ce premier week-end de mars.
Trouvé sur le blog de Jojo
Lors d’une nuit de noces, le jeune marié rêvasse devant la fenêtre en regardant le ciel étoilé.
Sa jeune femme lui dit :
– Tu viens Chéri ?
Toujours le nez vers le ciel il lui répond :
– Oui, oui, une minute…
Un quart d’heure plus tard la jeune mariée s’impatiente :
– Alors Chéri, tu viens ?
Ne détachant toujours pas son regard des étoiles il répond :
– Une seconde, j’arrive ! Dors en attendant…
Beaucoup plus tard elle lui demande une dernière fois :
– Mais qu’est-ce que tu fabriques ? Allez viens !
– Alors là , certainement pas ! Mon père m’a toujours dit que la nuit de noce était la plus belle de toute la vie alors je ne veux surtout pas la rater !
A l’hôpital :
–Bonjour ! C’est la réception ? J’aimerais parler avec quelqu’un à propos d’un patient qui se trouve chez vous. J’aurais souhaité connaître son état de santé, savoir s’il va mieux ou si … son problème s’est aggravé.
Quel est le nom du patient ?
– Il s’appelle Jean Dupont, il est dans la chambre 302.
Un instant je vous prie, je vous passe l’infirmière du Service.
Après une longue attente :
Bonjour, ici Françoise l’infirmière de service. Que puis-je pour vous ?
– J’aimerais connaître l’état du patient Jean Dupont de la chambre 302.
Un instant je vais essayer de trouver le médecin de garde.
Après une plus longue attente :
Ici Le Dr. Jean, le médecin de garde ; je vous écoute.
– Bonjour Docteur, je voudrais savoir quel est l’état de santé de Monsieur Jean Dupont, qui se trouve chez vous depuis 3 semaines Chambre 302.
– Un instant, je vais consulter le dossier du patient.
Après encore une autre attente :
– Huuuummm, Le voici :
IL a bien mangé aujourd’hui, sa pression artérielle et son poul sont stables. IL réagit bien aux médicaments prescrits et normalement on va lui enlever le monitoring cardiaque demain..
Si tout se déroule bien comme celà pendant 48 heures,le médecin signera sa sortie pour le week-end à venir.
– Aaahhh ! Ce sont des nouvelles merveilleuses ! Je suis fou de joie. Merci.
A votre façon de parler je suppose que vous devez être quelqu’un de très proche, certainement de la famille ?
– Non, Monsieur ! Je suis Jean Dupont lui-même et je vous appelle de la chambre302 ! Tout le monde entre et sort de ma chambre et personne ne me dit rien…Je voulais juste savoir comment je me porte ! Merci beaucoup !
Transmis par un médecin de CHU, qui l’estime “assez réaliste”…
Et un petit texte qui fait du bien au cœur en espérant que cette histoire soit véridique …
Le dernier voyage en taxi
Un chauffeur de taxi new yorkais raconte :
Je suis arrivé à l’adresse et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes, je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai toqué.
« Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée. Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.
Après une longue pause, la porte s’ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.
À côté d’elle il y avait une petite valise en nylon. L’appartement semblait comme si personne n’avait vécu dedans depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps.
Il n’y avait pas d’horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs. Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de verrerie.
« Pourriez-vous porter mon bagage jusqu’à la voiture? » dit-elle. J’ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.
Elle prit mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.
Elle n’arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n’est rien », je lui ai dit « J’essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. »
« Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m’a donné une adresse, puis demanda: « Pouvez-vous passer par le centre-ville? »,
« Ce n’est pas le plus court chemin », répondis-je.
« Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressé. Je me rends au centre de soins palliatifs. »
J’ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillaient. « Je n’ai pas de famille » reprit-elle d’une voix douce. « Le docteur dit que je n’en ai plus pour très longtemps. » J’ai discrètement arrêté le compteur.
« Quelle route voudriez-vous que je prenne? » Demandai-je.
Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m’a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opérateur d’ascenseur.
Nous avons traversé le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant d’un entrepôt de meubles qui était à l’époque une salle de bal où elle était allée danser lorsqu’elle était jeune fille.
Parfois, elle me demandait de ralentir en face d’un bâtiment particulier ou dans un coin et s’asseyait le regard perdu dans l’obscurité, sans rien dire.
Lorsque le soleil commença à rejoindre l’horizon, elle dit soudain: « Je suis fatiguée j’aimerai que nous y allions maintenant ».
Nous avons roulé en silence à l’adresse qu’elle m’avait donnée. C’était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.
Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame. Visiblement ils attendaient son arrivée.
J’ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.
« Combien vous dois-je? » M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.
« Rien » lui dis-je.
« Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.
« Il y aura d’autres passagers, » ai-je répondu.
Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.
« Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. « Je vous remercie. »
Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d’une vie qui se termine.
Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J’ai conduit sans but perdu dans mes pensées.
Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre ?
Après réflexion, je ne pense pas avoir fait quelque chose de plus important dans ma vie.
Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments. Mais les grands moments sont souvent des jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention.»
Kent Nerburn
Traducteur inconnu
Changement total de style pour finir sur une notre plus gaie.
Gene
voilà je vais au lit en souriant, merci
bon WE
bon sejour et surtout ouvrez bien vos yeux!!!!!!!!!!!!!
bonne journee
monique la bretonne
Très belle histoire que je connaissais.
Bon week end ibérique !
Bisoux, Gene
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ dom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
tres belle histoire,j’en ai les larmes aux yeux
ça fait reflechir au sens de la vie et c’est bien
merci!!!
therese
merveilleuse,cette histoire ,à quoi tient le destin! merci pour ces moments passés à vous lire
Excellent ces petites histoires !!!!! Bon salon en Espagne…. mais attention de ne pas faire trop chauffer la carte bleue !!!! Bon week-end et bisous Gène !!!
j’espère que le voyage s’est bien passé et que vous ètes revenues les yeux emerveillés bon dimanche
Bonne virée espagnole et merci pour les deux blaguounettes et surtout pour le moment d’émotion en taxi
Vava
J’espère que tu as eu beau et chaud en Espagne avec tes copines.
J’ai ri au début et j’étais un peu triste avec ton voyage en taxi surtout que l’on est en plein dans la fin de vie avec la loi qui doit être votée. C’est triste mais c’est la vie.
Bon WE et aux prochaines samedailles.
Belle histoire que celle de cette vieille dame , dans ce monde égoïste et sans äme
Très joli ce samedaille, l’histoire du taxi est très émouvante …
Toujours un plaisir de lire ces petites blagues,bisous.
Merci, j’adore ces petites histoires du samedi.
As tu passe un bon we,?plein de jolies choses ,?la dernière histoire un peu tristounette mais c’est la vie a bientôt
3 jours super agréables en Espagne avec un beau cadre, du soleil, de belles expositions et un salon très intéressant. Les espagnoles sont fanas de patch.
Bon séjour dans un GRAAAAAAAAANd salon!!! bises
Ce fut un très bon séjour à tout point de vue. Nous avons bien envie déjà de revenir à Sitges l’année prochaine !
J’étais une de celles qui sont sur le banc en début d’article… ressemblant ou pas ???? En tout cas, nous avons passé un super séjour que nous aurons plaisir à renouveler certainement !! Merci pour cette belle histoire émouvante ! Bonne soirée !
Bon dimanche.
Bisoux, Gene
Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ dom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ
Merci, de même 🙂
Il y en a qui ont de la chance!
Bon Dimanche.
bonsoir!! pardon d’utiliser ce canal mais je tiens à vous remercier pour le cadeau de la tombola que j’ai bien reçu et il est magnifique!! de belles heures en perspective!
nous étions aussi à sitgès où nous nous sommes bien régalées!
Merci pour ce message. Un beau salon aussi que Sitgès avec l’envie d’y revenir l’année prochaine.
Bon début de semaine.
Bisoux, Gene
ƸӜƷ.dom.ƸӜƷ
Quelle chance vous avez eu de pouvoir aller à ce salon. Peut-être l’année prochaine….
J’en profite pour vous remercier d’avoir pris le temps de m’envoyer ma commande de fils avant de partir.
Vous avez l’air d’avoir une équipe avec une super ambiance, dommage c’est un peu loin pour moi.
Il faut venir à plusieurs, la route parait moins longue …
merci pour ce délicieux moment plein de tendresse