L’idée de te donner cette recette m’est venue lundi soir lecteur. Après une semaine de fête du Cassoulet à Castelnaudary, nous avons été près de 300 invités à déguster un délicieux aligot lundi soir ! Et oui lecteur, tu vois rien ne nous fait peur dans le Lauragais !
Pourquoi ce repas, et pourquoi si nombreux ? Tout simplement, les éleveurs de l’Aveyron et des départements limitrophes, ont voulu remercier les céréaliers de l’Aude pour leur coup de main en cette période d’été, où la sécheresse avait fait tant de dégâts. Ces éleveurs ont pu venir chercher de la paille qui leur a été offerte gratuitement, pour sauver leurs cheptels et leurs fermes. Pour remercier de ce don, de toute l’organisation mise en place pour les aider à presser, ramasser et transporter ces milliers de tonnes, ils ont décidé d’inviter tous ceux du département qui avaient participé à ce beau geste. Nous étions donc plus de 300 autour des tables et, après les discours d’usage, nous avons dégusté les produits venus en direct de ces régions. L’aligot était servi avec une belle saucisse grillée, et tu peux me croire lecteur, nous nous sommes tous régalés. Comme nos hôtes avaient compté large, il y a eu du rab, et tout le monde a retendu son assiette sans rechigner !!!
Il est maintenant facile de réussir son propre aligot puisque la tome fraîche nécessaire se trouve chez les fromagers. Mais j’en ai trouvé à la boutique produits frais de notre coopérative ainsi qu’au supermarché local. Voici donc la recette donnée sur le site aveyronnais ICI
L’aligot
Pour 4-5 personnes :
– 1 kg de pommes de terre bintje
– 400 gr de tome fraîche
– 200 gr de crème fraîche épaisse
– 1 ou 2 gousses d’ail
– sel et poivre
Éplucher les pommes de terre et les gousses d’ail. Couper les pommes de terre en gros morceaux et les faire cuire avec l’ail 20 minutes dans de l’eau bouillante.
Pendant ce temps, couper la tome fraîche en fine lamelles.
A la fin de la cuisson retirer l’ail, passer les pommes de terre au presse-purée en ajoutant éventuellement un peu d’eau de cuisson pour obtenir la consistance désirée.
Incorporer la crème fraîche en mélangeant avec une cuillère à bois, puis rapidement 400 gr de tome fraîche en remuant énergiquement afin d’aérer l’aligot qui doit filer au bout de la spatule en formant un ruban. On peut, si on le désire, parfumer encore d’une gousse d’ail entière écrasée.
Rien de bien difficile, tu vois lecteur. Celui que nous avons mangé lundi soir avait bien sûr été cuisiné sur place et certains d’entre nous ont même pu” tirer le fil” sans le casser.
L’éleveur qui nous l’avait préparé, nous a conseillé d’utiliser des pommes de terre vieilles et de mettre la grille la plus fine sur le moulin à légumes pour les écraser. Et je crois que la quantité de crème fraîche n’avait pas été économisée……. Et il ne faut pas hésiter à tourner, tourner en soulevant de temps en temps le mélange.
Moi, je frotte les parois de mon faitout en fonte avec un 1/2 grain d’ail. cela parfume, et la purée n’attache pas.
Mais tu as peut être le poignet fatigué lecteur, ou tu ne trouves pas la tome qu’il faudrait. Je te propose une autre solution que j’utilise quand je suis pressée ….. L’aligot tout prêt, dans des emballages comme ceci.
Provenant d’une coopérative locale, il est délicieux. Et là tu es sûr d’avoir les bonnes proportions, il faut juste réchauffer comme il est préconisé sur l’emballage.
Une dernière précision. Si tu veux, toi aussi, profiter de ce plat pour une grande fête, sache qu’il y a une organisation qui s’appelle le Fil de l’Aubrac qui se déplace partout en France pour fabriquer sur place l’aligot. Un CLIC ICI et tu auras tous les renseignements nécessaires.
Bon appétit à tous !!!
