La passion au bout des doigts, le NOUVEAU blog !!!

     

      

      Il y a des recettes qui sont des classiques indémodables et qui sont en général appréciées de tous. Pourtant, nous avons tendance, quelquefois, à les oublier, n’est-ce pas lecteur gourmand ? Alors quand, à l’occasion, nous les retrouvons au hasard d’une lecture, l’envie nous revient de nous remettre à cuisiner ce plat que nous avions un peu délaissé.

      C’est pour moi le cas de cette recette retrouvée en feuilletant le livre de cuisine de Maman.  J’ai eu alors le souvenir et l’image de ce plat sortant du four qui me sont revenus à l’esprit et au palais !  Bien doré, magnifiquement levé, et jamais assez gros pour rassasier la gourmandise des trois enfants puis ados que nous étions alors, le soufflé au fromage était toujours bien accueilli à notre table et chacun de nous se disputait le plaisir de gratter la croûte qui se formait sur le tour du plat.

      Je te propose donc de retrouver, aujourd’hui, cette recette inoubliable et si savoureuse par sa légèreté :

 

Le soufflé au fromage de Manette (1)

 

   

   

Ingrédients :

 

50 g de beurre

40 g de farine

1/4 de litre de lait

1 pointe de muscade

4 œufs

100 gr de gruyère

 

Faire fondre dans une casserole le beurre, mélanger avec la farine et mouiller avec le 1/4 de litre de lait.
Saler, poivrer et porter à ébullition doucement en fouettant. Au premier bouillon, on obtient comme une Béchamel très épaisse.

Retirer du feu et ajouter une noix de beurre, la muscade râpée et 4 jaunes d’œufs.

Monter 3 blancs en neige, les incorporer à la préparation ainsi que le gruyère râpé.

Verser cet appareil dans un moule à soufflé beurré et poudré de fromage, rempli aux 2/3 seulement car il va lever lors de la cuisson.

Préchauffer le four à 200°, y glisser la préparation et baisser la température à 180° au bout de 5 minutes . Laisser cuire le soufflé entre 20 et 25 minutes, et servir aussitôt lorsqu’il est cuit.

Le soufflé n’apprécie pas du tout d’attendre les invités, c’est à eux d’être patients s’il le faut pour le déguster à point.

 

       Voila lecteur, comme d’habitude, une recette sans prétention, mais qui n’a pas pris une ride et que les enfants adorent surtout si vous présentez le soufflé en ramequins individuels.

Chacun a alors le plaisir de casser la croûte dorée qui s’est formée sur le dessus et de plonger sa fourchette dans le cœur onctueux du soufflé.

Haaaaaa, j’en ai l’eau à la bouche ….. !!!!!!!!!!

      Je te souhaite bonne réussite cher lecteur de ce jour, et tu nous en donneras quelques nouvelles par la suite.

 

(1) Manette était le petit nom que nous donnions à Maman. Mon grand frère lorsqu’il était petit, avait fait un “composite” entre Marinette, son prénom, et le mot Maman. Les neveux ont suivi et les petits enfants aussi !

 

 

   

  Bonjour

 

        Il y a quelques temps, lecteur gourmand du mercredi, Domi t’avait proposé une recette extraite du cahier de cuisine de sa maman. J’ai alors pensé que moi aussi j’avais gardé le livre de cuisine qui avait appartenu à ma mère et que j’avais toujours vu dans la maison.

     La couverture en est bleu marine et son titre est  :

Les menus détaillés de la ménagère,  

180 menus simples et bourgeois.

     Et oui, rien que ça !!! Ce livre date de 1937 édité par Le Comptoir Français du Livre. Pas une antiquité mais presque …….

     Je t’en ai fait quelques photos dont tu pardonneras la médiocrité, mais je ne suis pas très douée pour ça. Avec flash : trop éclairées, sans flash : trop sombres …… 

       Tout d’abord la couverture intérieure où sont écrites quelques recettes, quelques ajouts rapides mais sûrement indispensables pour maman !
   

      Collées sur la page à côté, un petit cahier de recettes, recopiées par mon papa (ce qui m’a toujours étonnée car il ne savait même pas se faire cuire un œuf !). Les recettes, en plus de leur titre, portent le nom de la bonne copine de l’époque qui avait bien voulu partager ses sources. 

   

      Quand tu ouvres au début du livre, quelques petites indications pour lever des filets de poissons et autres tours de main indispensables à la “bonne ménagère”.
   

      Le livre est illustré de quelques photos. On dirait qu’elles ont été coloriées et je pense que c’est le cas car les photos couleurs n’existaient peut-être pas encore dans ces années là.

    

      Et puis les recettes en elles-mêmes toujours présentées sous forme de menus, mais comme ma photo est surexposée, tu ne pourras rien en lire  :-(. Mais tu peux voir que la présentation n’est en rien comparable aux beaux livres de cuisine illustrés que nous avons maintenant. 

  

 

         J’ai donc extrait de cette bible des années 40, une recette que nous faisions souvent et que je trouve bien adaptée à la saison actuelle : un automne qui se refroidit trop vite. C’est une recette à base de pommes de terre, comme toujours simple et facile, mais goûteuse, je te le garantis mon lecteur attentif.

 

Pommes de terre à la Jurassienne

 

1 gros oignon

500 de pommes de terre

1 grosse noix de beurre

80 à 100 g de gruyère

du bouillon de boeuf

 

    Faire blondir à la poêle avec du beurre, un gros oignon émincé finement, puis y mélanger et faire sauter en même temps, ensemble, 500 g de pommes de terre, coupées en rouelles minces.

    Quand elles sont ramollies, les mettre dans un plat à gratin en y incorporant le gruyère en petites lamelles.

    Les mouiller jusqu’à couvert avec le bouillon et commencer l’ébullition sur le feu.

    Terminer la cuisson à four assez chaud pendant environ 30 minutes pour gratiner le dessus.

    Voilà une recette qui n’a pas pris une ride et qui accompagnera par exemple, une viande grillée sans problème.

 

ET